Quelle est la plus grande richesse du Jorat à votre avis ?
Le Jorat est un territoire très vert et j’adore son côté sauvage avec ses beaux arbres et sa grande forêt. Les bois du Jorat sont un réservoir d’air pur que l’on peut respirer à plein poumon, dans lequel flotte les délicieux parfums de la nature.
Pourquoi pensez-vous que nous devons protéger ces bois ?
Je pense que l’on doit protéger la nature parce qu’elle est fortement agressée par la société actuelle et les changements climatiques. On doit la préserver pour la faire découvrir aux jeunes générations, à nos enfants. La nature est un cadeau qui nous est offert par la planète, il faut en prendre soin !
Je ne supporte pas de voir des gens qui viennent dans cette forêt et qui ne la respectent pas en laissant des déchets derrière eux, c’est irrespectueux vis-à-vis de la nature et des autres utilisateurs de la forêt ! L’augmentation de ces déprédations constitue un des principaux problèmes pour nos bois.
Comment imaginez-vous une forêt plus sauvage ?
Une forêt sauvage ressemblerait à une zone sans chemin dans laquelle la faune et la flore pourraient se développer librement. Je vois bien une zone délimitée au bord de laquelle est inscrit « ici, l’homme ne porte pas atteinte à la forêt ». Ça serait certes un peu fouillis à nos yeux, mais à la fois très beau de voir la forêt évoluer naturellement.
Quelle offre pourrait-on mettre en place afin que vous puissiez mieux profiter des bois et de ses ressources ?
Nous adorons nous promener en forêt, notamment sur le parcours Handicap & Nature. Ce parcours nous invite à découvrir la forêt différemment avec des informations illustrées et des messages simples qui apportent du concret…nos enfants adorent ! Surtout quand ils peuvent apprendre des choses sur les traces des animaux, les champignons, les arbres, etc. C’est un merveilleux complément aux connaissances des parents. Ce type d’infrastructure est donc toujours le bienvenu, tant que ça ne nuit pas à la nature.