Chasse et pêche

Chasse

Le massif du Jorat, hors des périmètres de réserves de faune, est actuellement chassable. Le périmètre du Parc naturel du Jorat relève du secteur de faune 450. Comme précisé, il se voit partiellement déjà interdit de chasse sur le périmètre de la réserve de faune Corcelles-le-Jorat n° 33. La chasse est régie par le Règlement (922.03.1) d’exécution de la loi du 28 février 1989 sur la faune (RLFaune), ainsi que par des décisions annuelles de chasse établies à l’échelle de l’ensemble du canton.

Les principales espèces chassées dans le massif joratois et ses abords sont le chevreuil et le sanglier dont les effectifs ont crû sur l’ensemble du canton.

Comme sur la quasi-totalité du territoire vaudois, les parcelles agricoles du Jorat se voient aussi touchées par des dégâts imputables aux sangliers. Le montant des indemnisations versées en 2018 aux agriculteurs du Jorat représente < 1% du montant total des indemnisations versées dans le canton de Vaud.

Au vu de l’évolution des effectifs de sangliers et des dégâts y relatifs, les zones à risques ont été redéfinies. De nombreuses communes du Jorat, comme Montpreveyres, Jorat-Menthue, Corcelles-le-Jorat entrent dans le périmètre des zones à risque 2019 au sein desquelles des mesures de régulation plus conséquentes sont prévues. A noter que la commune de Lausanne n’est pas concernée, car les dégâts annoncés étaient de minime importance et n’entraient pas dans le montant minimal d’indemnisation.

Comme le précise l’article 23, al. e de l’OParcs, la régulation des espèces pouvant être chassées et causant des dégâts considérables reste possible dans le Parc naturel du Jorat. La situation future sera donc analogue à celle prévalant dans l’actuelle réserve de faune n° 33. Les actions seront conduites sous la supervision du corps de gardiennage, respectivement confiées principalement aux chasseurs.

Désormais en phase de finalisation du projet du parc naturel, des réflexions sont en cours auprès des autorités cantonales concernant des changements dans la réserve de faune.

Pêche

La plupart des rivières et cours d’eau du massif forestier joratois sont piscicoles. On y trouve des truites, des chabots, des ombres et des vairons, ainsi qu’une faune aquatique extrêmement riche et diversifiée (vers, gammares, insectes dont les larves de plécoptères, d’éphémères, de libellules, de coléoptères, de trichoptères et de diptères). Le bas niveau ainsi que la taille et la profondeur modestes des cours d’eau constituent des habitats remarquables pour de nombreuses espèces invertébrées, mais réduisent la taille des habitats piscicoles. Cet état de fait est un facteur limitant pour le développement de la taille des poissons et réduisent significativement l’intérêt pour la pêche. A comprendre que ceux-ci bénéficient d’un cycle vital complet mais que la majorité d’entre eux ne peuvent grandir au-delà d’une certaine taille. Ainsi, par exemple, sur les nombreuses truites présentes, peu atteignent la dimension minimale requise pour leur capture.

Le périmètre du Parc naturel du Jorat comprend environ 7 rivières ouvertes à la pêche (affluents piscicoles du Talent compris) réparties sur les bassins hydrographiques principalement du Rhin mais aussi du Rhône, en ce qui concerne le Flon de Lausanne. Les étangs, gouilles et marais situés dans le périmètre du Parc naturel du Jorat sont déjà interdits de pêche. La pêche est régie par le Règlement d’application de la loi sur la pêche du 29 novembre 1978 (RLPêche, 923.01.1) et par des Directives sur l’exercice de la pêche dans les rivières, petits lacs et étangs.

Séance d’information sur la gestion de la grande faune aux abords du futur PNP du Jorat

Le 29 août 2017, les agriculteurs des communes concernées territorialement par la zone centrale du futur PNP du Jorat ont été invités à une séance d’information sur la gestion de la faune sauvage dans et aux abords du périmètre du parc.