Quelle est la plus grande richesse du Jorat à votre avis?

Ses forêts mais aussi ses habitants. Il y a un grand savoir-faire sylvicole et ces compétences sont souvent peu relevées. Le Jorat est aussi un lien ville-campagne : depuis Lausanne nous pouvons nous rendre à Moudon et à Oron en traversant le Jorat. Il s’agit d’un lien humain, environnemental mais aussi économique.

Pourquoi pensez-vous que nous devons protéger ces bois ?

Ces bois ont une histoire. Pour mieux comprendre l’avenir, il faut déjà comprendre cette dernière. Les bois du Jorat sont un poumon et un patrimoine à léguer aux générations futures.

Comment imaginez-vous une forêt plus sauvage ?

Dans la politique du parc naturel périurbain, il faudrait qu’on ne puisse que s’y promener à pied afin de mieux respecter cet écosystème.

Quelle offre pourrait-on mettre en place afin que vous puissiez mieux profiter des bois et de ses ressources ?

A mes yeux, il faudrait promouvoir régulièrement, dans les communes membres de l’association Jorat, une terre à vivre au quotidien, les produits qui découlent de la forêt dans un marché organisé par le parc. Il est nécessaire de montrer l’importance de la forêt à ses habitants.

Quel serait le meilleur mot, selon vous, pour exprimer ce que sont les bois du Jorat ?

Poumon

Comment et pourquoi aimez-vous vous rendre dans le bois aujourd’hui ?

Comme je vis à Corcelles-le-Jorat, je n’ai qu’à enfiler mes chaussures de marche et à m’y aventurer. Il s’agit d’un lieu calme, reposant et vivifiant. Il permet d’aller au contact avec la nature.

Donato Stasi

Conseiller en communication et développement durable