Entretien avec Natacha Litzistorf

Anne Marion-Freiss dans les bois du Jorat, à côté de la borne de 1928 des Trois Jorats. © Odile Meylan / Tamedia

Que signifie pour vous la création du Parc naturel périurbain du Jorat ?

Pour moi, ce projet de parc est celui de toute une région. Je le vois comme un petit bijou de durabilité, un projet concret présentant des avantages environnementaux, sociaux et économiques. C’est aussi une belle opportunité de travailler ensemble avec plusieurs communes pour créer un cœur de forêt naturelle où il y a peu d’interventions humaines, voire pas. Mais en gardant la possibilité pour les marcheurs, les cyclistes et autres usagers d’avoir quand même des accès cette zone de nature préservée..

Ce projet n’englobe pas toute la forêt, quelle est la part du massif destinée à former ce cœur de forêt naturelle ? Et pourquoi ici ?

Il s’agit d’un tout petit périmètre qui représente 10% de l’ensemble des bois du Jorat. Ce territoire a été choisi parce qu’il est proche de l’agglomération lausannoise et subit déjà une pression démographique forte. En effet, beaucoup de gens considèrent déjà cette forêt comme un bassin de récréation. Tant mieux, car c’est aux portes de Lausanne ! Par contre, il faut bien gérer tous ces usages entre les champignonneurs, les cyclistes, les marcheurs, les coureurs ou les cavaliers. Le parc permet donc d’apporter des outils pour en assurer une organisation optimale.

Natacha Litzistorf

Membre du comité JUTAVAQ, Municipale à la Ville de Lausanne