Les treize communes concernées par le projet de Parc naturel ont rendu leur verdict. Aux refus de Froideville, Montpreveyres et Corcelles-le-Jorat s’ajoutent ceux de Servion, Montillier, Cugy et Ropraz. De son côté, la Municipalité de Lausanne a confirmé qu’elle était prête à accueillir l’entier du périmètre du projet sur son territoire.

A la suite de l’adaptation du périmètre du projet de parc naturel cet hiver, les Municipalités territorialement concernées ont été contactées en ce début d’année. Si Froideville, Montpreveyres et Corcelles-le-Jorat ont déjà fait savoir qu’elles n’acceptaient pas la présence de la zone de transition du parc sur leur territoire et ne participeraient pas au futur Parc naturel du Jorat, les réponses des autres communes viennent de tomber: Servion, Montillier, Cugy et Ropraz souhaitent rester membres de l’association «Jorat une terre à vivre au quotidien» (Jutavaq) sans toutefois soutenir la création du parc, confirme Sophie Chanel, cheffe de projet du parc. Conséquence: le budget de fonctionnement du projet de parc durant les années 2016-2019 était financé à 20% par les membres de l’association, soit 5% par l’Etat de Vaud propriétaire, 10% par Lausanne et 5% par les douze communes restantes. Une perte qui ne semble toutefois pas si dramatique, selon Sophie Chanel: «Il va falloir trouver un autre financement, mais cette perte ne représente que quelques milliers de francs et ne devrait pas être insurmontable».

Le projet continue

Jorat-Menthue, Jorat-Mézières, Epalinges, Le Mont-sur-Lausanne, Hermence, Lausanne ainsi que l’Etat de Vaud restent partenaires de l’ensemble du projet et des buts de l’association: représenter les intérêts des collectivités du Jorat, soutenir des projets de développement durable et étudier l’opportunité de la création du parc. «L’association doit réfléchir à ce qu’elle souhaite faire avec ces prises de position et quelles formes elle va donner aux deux premiers objectifs de l’association qui ont été un peu mis entre parenthèses pendant la phase de création du parc», confie Sophie Chanel. En attendant, le Parc naturel du Jorat n’est pas enterré puisque la Municipalité de Lausanne accueillera l’entier du périmètre du projet sur son territoire et sur les surfaces forestières en sa propriété.

Magaly Mavilia

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