De par sa position et son altitude, le Jorat est un véritable château d’eau. En effet, le massif situé sur la ligne de partage des eaux entre le bassin du Rhône au sud et celui du Rhin au nord, est au bénéfice d’une pluviométrie particulière et joue un rôle essentiel dans l’alimentation en eau potable de la population de l’agglomération lausannoise et de communes situées en périphérie. Il existe 251 captages d’eau publics situés dans la molasse dont 61% sont situés en forêt. Parmi ceux-ci, 40 captages se trouvent dans le périmètre du Parc naturel du Jorat et sont principalement exploités par la Ville de Lausanne. Certains captages ne sont pas reliés au réseau, comme les fontaines.
D’autres sources et résurgences de moindre importance ont aussi été captées au fil des ans pour alimenter des fontaines aux abords des chemins forestiers : hier pour les bûcherons et leurs chevaux, aujourd’hui pour les promeneurs. Qu’elles soient situées près d’une auberge et servant à ses besoins, ainsi qu’aux chevaux assoiffés par la montée du Col (Fontaine du Chalet-à-Gobet), près d’autres habitations et exploitations agricoles (Fontaine de Moille Saugeon, Fontaine du Chalet des Enfants), près de lieux d’exploitation forestière (Fontaine du Paiement), d’exploitation sablière (Fontaine des Côtes, anciennement Fontaine de la Sablière) ou près de l’Abbaye de Montheron, marquant la présence pionnière des moines, toutes ces fontaines sont des témoins de l’histoire de la présence humaine et des diverses activités que celle-ci développa dans le Jorat. 40 sources/fontaines sont présentes dans le périmètre du Parc naturel du Jorat et font l’objet d’une exploitation régulière.
