Il est difficile de se projeter dans l’avenir avec des yeux d’humains et d’imaginer l’évolution de la forêt du Jorat dans le temps. Toutefois, le souhait d’une membre d’un exécutif communal, dont la tâche est d’anticiper et de prévoir, est que l’étude d’un parc naturel périurbain permette de sensibiliser les visiteurs à la richesse et la fragilité de ce patrimoine vivant, de pacifier les relations entre cavaliers, marcheurs, VTT et autres habitués et d’envisager des solutions pour la valorisation des métiers de la forêt et du marché du bois. Je n’imagine pas une forêt très différente de celle d’aujourd’hui, mais avec des accès didactiques permettant une prise de conscience collective de cet espace naturel et sauvage, qui semble familier, mais qui regorge encore de mystères.

Line Gavillet